Strasbourg (France), le 14 Novembre (EFE) .- Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a appelé aujourd'hui en séance plénière du Parlement européen que le Conseil de l'Union européenne ( «pas sur l'accélérateur» pour prendre des mesures contre l'évasion fiscale, lors de la réunion des ministres des finances du 5 décembre prochain.
Ainsi, dans le cadre du débat sur le « Papiers du Paradis », Moscovici a réitéré l'importance de la transparence et la convergence des règles fiscales, comme il a assuré que « le système de fraude se développe par des divergences » entre les normes des différents Etats membres.
Pour cette raison, il s'est engagé à ce que le Conseil adopte avant 2018 une "liste noire des paradis fiscaux", soulignant qu '"il n'y a pas de temps à perdre" et Il a encouragé les Etats membres à promouvoir des mesures, car "la balle est entre leurs mains", at-il ajouté.
Dans le débat au Parlement européen, le député européen du Parti populaire européen, Ludek Niedermayer, a rappelé que "les régimes fiscaux augmentent les inégalités", il a donc appelé à "des règles plus claires" pour les Etats membres, et a appelé spécifiquement les ministres de Economie "ne pas opter pour des excuses bon marché et moderniser la législation fiscale".
Le président des socialistes et démocrates européens, Gianni Pittella, a accusé le Conseil européen de "faire très peu ou presque rien "et a exhorté les pays à développer une" liste crédible "de paradis fiscaux, une définition de celui-ci et de fournir des sanctions pour les fraudeurs.
Dans le débat également impliqué l'eurodéputé espagnol Miguel Urbán (Nous pouvons), au nom du groupe GUE / NGL, qui a souligné qu'il est « un problème structurel » après avoir rappelé la participation de politiciens dans ces cas d'évasion fiscale, alors il a demandé "prendre des lettres pour mettre fin aux portes tournantes."
De même, l'eurodéputé espagnol libéral Maite Pagazaurtundúa (UPyD) Il a mentionné l'implication dans les "documents paradisiaques" de l'ancien maire de Barcelone Xavier Trias et a regretté que ce soit un problème que "les Etats membres ne peuvent pas gérer dans un système". globalisée «disait-il » ne peut pas agir seul ».
Pendant ce temps, Maria Joao Rodrigues socialiste portugais a proposé la création d'un comité spécial temporaire sur la l'évasion fiscale, à la suite des «documents paradisiaques», le dixième cas d'évasion fiscale découvert dans l'Union européenne depuis 2008.
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