Les secteurs civils demanderont avec protestation la démission du président du Guatemala

Divers secteurs de la société civile réunis dans l'Assemblée des Citoyens contre la Corruption et l'Impunité du Guatemala poseront ce jeudi, avec des protestations appelées dans les places du pays, la démission du président, Jimmy Morales, et de 112 députés au Congrès pour les considérer comme "corrompus".

Guatemala 15 Nov (EFE) .- Divers secteurs de la société civile agglutinées dans l'Assemblée des citoyens contre la corruption et l'impunité au Guatemala a demandé jeudi aux manifestations convoquée dans les rues du pays, la démission du président Jimmy Morales, et 112 membres du Congrès comme étant « corrompu ».

L'Assemblée, composée d'organisations sociaux, paysans, indigènes, universitaires, syndicats, secteurs de la femme, coopératives et étudiants universitaires, prévoit de manifester sur les places des pays.

Dans la capitale, la manifestation aura lieu à partir de 12:00 heure locale (18:00 GMT) à la périphérie du Congrès, pour exiger la démission de 112 des 158 députés, selon organisateurs de la manifestation.

En plus d'appeler à la démission de Morales, les secteurs sociaux exigeront des réformes du droit électoral et des partis politiques, et la fin de l'expulsion de Les familles indigènes et paysannes à l'intérieur du pays.

Les manifestations sur les places ont débuté en avril 2015 lorsque le parquet et le comptoir international L'impunité au Guatemala (CICIG) a démantelé le réseau de fraude douanière connue sous le nom "The Line".

Cette enquête a coûté au gouvernement alors président Otto Perez Molina, qui, avec son vice-président Roxana Baldetti, ils sont poursuivis pour corruption et placé en détention provisoire.

Depuis CICIG alors et la poursuite ont rompu plus d'une douzaine de réseaux criminels au Guatemala.

Le président Morales lui-même a été dénoncé pour financement illégal, mais le processus préalable au procès n'a pas prospéré au Congrès qui a maintenu son immunité.